Dans la même veine que l’article Ramadan vs Carême, voici à nouveau une brève comparaison entre Islam et Christianisme.
Avant toutes critiques, je suis bien conscient, évidemment, que vous serez en mesure de trouver tout un tas d’individus ne se reconnaissant pas dans le portrait dressé de l’Islam (voire même du Christianisme). Vous trouverez toujours, en effet, des intellectuels pacifistes, ou encore des gens simples qui essayent simplement de vivre avec leur foi, sans violence, sans mauvais desseins, des gens pleins de tolérance, etc. Vous en trouverez même beaucoup, bien que certains vous mentiront. La question n’est pas là : l’article se base sur un ressenti général, sur des observations et sur une confirmation repérée dans le Texte (pour les deux cultes). Avant tout l’article se situe donc dans les grandes lignes.
Il ne s’agira, de même, certainement pas d’un article de prosélytisme mais bien seulement d’une mise en opposition de deux cultures qui s’opposent par leurs fondements.
La différence que l’on peut constater concerne la vision de « l’objectif religieux », objectif qui peut être secondaire (une bonne action, etc.), ou principal (volonté d’accéder au paradis, d’être reconnu comme un bon pratiquant, ou encore d’effectuer un acte de sainteté reconnu). Cela révèle encore une fois une différence assez fondamentale entre les deux religions. Là où l’Islam a plus tendance à reconnaître et valoriser la victoire ou le but atteint par tout moyen, le Christianisme retiendra surtout la probité et la pureté du Chemin emprunté.
Ainsi le Coran incite-t-il à utiliser la Taqiya, et donc le mensonge volontaire vis à vis des non-musulmans (mécréants), pour arriver à ses fins (quelles qu’elles soient), le travestissement de l’information ou la manipulation, là où le Christianisme requerra, par définition, la Vérité, la sincérité et la probité, sur le chemin de la vie ou de l’évolution personnelle.
En outre, le Coran favorise, il n’est plus à le démontrer, la violence et l’agressivité à de nombreuses reprises afin d’arriver à ses fins (se défendre, lutter contre un non-musulman, favoriser l’essor de l’Islam à certaines époques, voire mener de sanglantes « guerres saintes » servant la cause d’un Islam conquérant…), là où il est inutile de rappeler à quel point la Bible chrétienne est un des plus grands symboles de pacifisme et de non-violence, de dialogue (ce qui n’empêche pas toujours les Hommes de déraper).
Le Coran incite aussi massivement à l’intolérance vis à vis des mécréants ou des juifs, et ses discours sont parfois très violents ou alors humiliants et abaissants (comme l’est le statut de Dhimmis dans les pays où les Chrétiens sont sous domination musulmane), ce qui est une autre forme de violence, là où le Christianisme offrira en théorie une tolérance, une écoute, une assistance, etc., pour tout Homme quel qu’il soit même s’il vient d’une religion totalement différente.
Le Coran incite aussi plus volontairement à la punition, la vengeance ou à la vengeance punitive, à la revanche, etc. (souvent par des moyens marquants par leur cruauté), ce qui est plus une marque de facilité, là où le Christianisme propose et offre immédiatement le Pardon, un pardon si profond, simple et sincère qu’il aura fait pleurer et repentir des tyrans par sa force passive de maîtrise de ses émotions.
Chez le musulman et dans le Coran, qui valorisent la force, cette preuve d’un effort surhumain pour tendre l’autre joue (dans le sens général de cette image symbolique) est le plus souvent considérée comme une faiblesse ou une lâcheté de la part des Chrétiens, tandis qu’elle nécessite pourtant un effort presque miraculeux pour contenir en soi le négatif et chercher à percevoir, chez son agresseur, ce qui a bien pu lui faire si mal autrefois pour qu’il devienne ainsi, ce afin d’enrayer le cercle sans fin de la violence et de la vengeance.
On peut aussi revenir sur l’agressivité en général que l’on retrouve dans le Coran sur plusieurs thèmes, et la mettre en parallèle avec le message permanent de douceur absolue et de précaution envers le prochain inhérentes à la Bible et au Christ.
L’Islam procède aussi par piliers et par obligations. La charité, par exemple, est représentée dans le Coran comme un pilier nécessaire et obligatoire, (donc relatif à une finalité, à un objectif pour un but final), alors qu’il s’agit d’un détail qui coule de source parmi les pas effectués sur le Chemin chrétien.
Au sujet de la finalité de l’objectif, une autre différence peut être mise en évidence entre Islam et Christianisme. Là où l’Islam semble plutôt inciter à atteindre une perfection exigeante sous peine de rater l’objectif et même de punition (même si c’est relatif), le nouveau testament incitera plutôt à tendre vers le meilleurs comme on peut, au long du chemin personnel, dans la limite de ses capacités et grâce à une sincère bonne volonté, avec une possibilité plus libre et détendue (moins de pression) de faire des erreurs tant que l’on cherche sincèrement à s’améliorer. Il y a donc une sorte d’opposition entre une relative rectitude instantanée d’idéal et une progression à échelle humaine pour tendre vers un idéal, moins prétentieuse au demeurant.
Le Coran recommande aussi assez fermement une soumission totale et craintive à un Dieu sévère là où la Bible offre un Dieu de Pardon, cette dernière laissant là encore une plus grande liberté de mener son chemin et stigmatisant moins l’acte instantané et irrémédiable.
L’autre constatation importante et facilement effectuée concerne la vision de soi. Alors que le Chrétien aura tendance à faire preuve de la plus grand humilité possible (dans les limites de son humanité et de ses efforts), le musulman est très fortement incité par le Coran à considérer sa foi et sa morale comme absolument supérieures et véritables, avec une hiérarchie de ce qui gît en dehors de l’Islam., engendrant fréquemment un apparent complexe de supériorité et contribuant à l’abaissement et à la mise à l’écart d’autrui.
Une autre constatation d’opposition entre les deux religions provient de l’article précédent sur le carême et le ramadan mais concerne aussi l’opposition entre « probité du chemin » et « victoire par tous moyens » et concerne aussi la notion précédente d’humilité. Il s’agit de l’aspect démonstratif, fortement présent chez les musulmans (au point que certains se laissent mourir de soif, voir l’article Ramadan vs Carême). Il faut montrer, immédiatement et en tout temps, que l’on est un bon pratiquant. Que l’on fait, que l’on effectue. Alors que chez les chrétien et dans la Bible la discrétion est toujours de rigueur, dans la continuité de l’humilité, ce qui évite aussi le reproche envers l’autre que l’on retrouve fréquemment chez le musulman.
Pour en revenir aux « objectifs primordiaux » (volonté d’accéder au paradis, d’être reconnu comme un parfait pratiquant, ou encore d’effectuer un acte de sainteté reconnu), on pourra retenir qu’en Islam la sainteté, par exemple, est plus facilement reconnue par un acte total et immédiat servant la cause (un martyr, un acte très important, une guerre sainte), tandis que le Christianisme reconnait la sainteté dans un chemin de vie complet ayant tendu vers l’idéal et de la volonté qui en a découlé, ce même si cet Homme avait le chemin de vie inverse au départ et faisait des erreurs ensuite regrettées (et donc bientôt pardonnées). Bien-sûr cet exemple souffre de nombreuses exceptions, des saints Chrétiens ont pu être canonisés pour un seul acte important et des musulmans considérés saints pour un chemin de vie idéal, il ne s’agit là que de relatives généralités.
De tout cela, ce que l’on pourra retenir, c’est encore une fois une différence fondamentale (et non pas superficielle) entre ces deux religions et ces deux morales qui s’opposent et se concurrencent lorsque présentes sur un même territoire. Là où l’Islam favorise la Victoire et la finalité, parfois quels qu’en soient les moyens, même négatifs et violents, au point d’adopter le champ lexical (et le comportement) de la tromperie, de la conquête et de la guerre, le Christianisme favorise la continuité du chemin emprunté et sa sincérité modeste, sa probité, sa douceur et son altruisme total. Non, je ne fais pas non plus ici de publicité pour l’une, je mets par contre en avant les raisons pour lesquelles l’autre est incompatible et indésirable à grande échelle en terre chrétienne.
A.C.M
Chez les Chrétiens Dieu donne la foi,elle est un acte de création,de même la progression dans la sainteté est une guérison et un chemin de croix fait par Dieu en accord avec le chrétien.Dieu sauve ,pardonne puis crée la sainteté par son Saint Esprit et rends parfaite cette oeuvre au ciel quand un nouveau corps est donné au croyant.Voilà ce qu’enseigne le nouveau testament avec l’oeuvre parfaite accomplie à la croix ou il a pris sur lui nos péchés .
Le coran a été écris de force (cette partie de mon commentaire est fait à partir d’informations partielles donc corrigible par d’éventuels commentateurs) c’est ce qu’enseigne le coran (ou la tradition musulmane,excusez mon ignorance).Dieu ne forçant jamais il y a tout lieu de penser que ce texte a été écrit sous inspiration démoniaque (le chrétien que je suis le pense,un athée pensera autre chose j’en conviens,pensant peut être tout d’abord que je suis un doux dingue),les musulmans croient ,c’est une croyance humaine donc.Le salut,à l’imitation des juifs vient par les œuvres de l’homme =>c’est en faisant qu’on est sauvés même si le dernier mot en revient à « Dieu »,l’homme peut se sauver par lui-même,par ses œuvres,une grande contradiction digne d’un paradoxe temporel.Le coran,au vu des informations qu’il contient a été écrit à partir de matériaux chrétiens hérétiques,et les enseignements pseudo-chrétiens qu’il contient montre que l’auteur du coran avait une « vision apocryphe » du christianisme.Les apocryphes étant des textes délirants ,en contradiction du nouveau testament écrits par des hérétiques ,à l’origine de sectes parfois très bizarres.Le point commun de ces apocryphes est qu’ils ont été écrits tardivement (l’évangile de marie date du 7ème siècle par exemple)alors que le nouveau testament a été écrit au 1er siècle par des proches de jésus ,ses disciples ou des proches des disciples sous leur dictée ou bien Paul que l’on considère souvent comme le véritable douzième disciple de Jésus-Christ remplaçant Judas.
Les différences que vous constatez ne sont pas exhaustives.Le coran est au minimum une oeuvre humaine ,voir bien pire.La bible se définit elle-même comme la parole de Dieu écrite par des hommes sous Son inspiration ( et non pas en les forçant).Il y a beaucoup de choses à dire sur l’islam mais ce qu’on sait c’est qu’il porte en lui les germes de sa propre destruction,voir peut être de la destruction du monde,rendant l’homme esclave de ses propres passions et les excitants. »On reconnait l’arbre à son fruit » et les fruits du coran sont particulièrement liés à la conquête et à l’asservissement.
Même non chrétien vous conviendrez que les enseignements du Christ sont à l’exact opposé du coran.Les musulmans étant les pharisiens par excellence,se considérant comme purs et par là-même croyant que leur pureté viens d’eux-mêmes et de ce qu’ils croient et accomplissent.Ce qui en fait ,paradoxalement,des gens orgueilleux et incroyablement peu soucieux des us et croyances des autres.Le Christ enseignent le contraire,d’ailleurs les chrétiens ne se considèrent pas meilleurs que les autres hommes,ils savent qu’ils sont déchus et pêcheurs par nature et que leur salut et leur sainteté proviennent uniquement de la grâce de Dieu.
Je crains d’avoir été un peu confus,n’ayant ni une bonne connaissance du coran ni un grand talent pour la rédaction d’éléments que j’écris au fur et à mesure qu’ils me reviennent confusément à l’esprit.Mais l’essentiel a été dit,et il y a entre le coran et la bible la même différence qu’entre un oeuvre divine et une oeuvre humaine profondément pervertie.Le coran et son ensemble « d’enseignements »pseudo-spirituels n’est qu’une autre façon pour le « prince de la puissance de l’air » d’amener le naïf « et dans les ténèbres le lier »Tolkien,un chrétien lui aussi.