« L’identitaire est un poète qui craint les crépuscules. »
« L’inquiétude de l’identitaire se traduit plus par une méfiance à l’égard de l’avenir que par une volonté de retour dans le passé. »
« Plus les nations du monde se revêtent d’Occident et plus la spécificité de celui-ci se fait abstraite. »
« Parce-que les racines soutiennent le monde, et parce-que l’identité est un bien universel de l’Homme autant qu’une part de son âme. Elle est ce qui protège le cœur du vertige relativiste. Elle est ce qui se transmet et ce qui relie. Elle est la couleur et l’histoire des peuples. »
« Bruxelles est une maison de retraite conçue spécialement pour que finissent les vieilles nations. »
« Beaucoup de gens affirment aujourd’hui que le multiculturalisme est mort, et pourtant personne ne l’enterre. »
« Le passé contient beaucoup de matériaux recyclables. Ne serait-ce pas utile à une époque jetable ? »
« Les millénaires comme les kilomètres ont pouvoir de légitimer les identités. »
« Les traditions ne sont autres que l’écrin d’un morceau de monde que quelques hommes décidèrent un jour de protéger. »
« Truc de bobo : adorer les cultures mais conchier la notion de peuple. Ou comment aduler une oeuvre en méprisant son créateur… »
« […] l’histoire et les grands hommes, à majorité issus de la période monarchique ou pré-monarchique et forcément quasi-exclusivement constitués d’hommes et de femmes de type Européen de souche, c’est à dire, pour la France, d’origines celto-latines et en majorité chrétiennes. Louis XV, Clovis, Jeanne d’Arc, De Gaulle, Vercingétorix, le paysan moyen et l’artisan du coin, tous sont issus de cette France-là. Et dans la logique de cette mystique nationale, à laquelle le citoyen désire se rattacher ou plutôt se rattache de fait (c’est son identité), on renoue avec la terre et les morts (comme dirait un Maurice Barrès). »
« L’attachement à cette France (en l’occurrence) passe par des continuités qui sont intrinsèques à un peuple, comme un organe ou des cellules à un corps. »
« Il est facile de constater combien les ancêtres des Européens furent prolifiques ainsi que combien notre identité est légitime de par son ancienneté et ses spécificités propres. Européens, informez-vous. Soyez conscients de la légitimité de votre identité, de la profondeur de vos racines et de la hauteur de vos cimes. »
« La gauche n’est plus qu’un passe-droit, un facteur d’acceptation sociale, une identité idéologique admise et nécessaire, un badge à présenter avant d’exister publiquement, et qui déteint même à droite. Elle a perdu pour la plupart des concernés sa valeur d’idéologie politique sincère parmi d’autres. »
« Le ping-pong incessant entre une gauche et une droite de moins en moins différentes fait finalement autant avancer les intérêts de la mondialisation, l’une faisant avancer le relativisme social tandis que l’autre s’occupe de la partie économique, à intervalles réguliers, quand ils n’échangent pas les rôles. Ils ne sont que les deux pistons d’un même moteur, d’un même train infernal, et à chaque nouvelle oscillation la mémoire du peuple s’efface d’un cran. »
« Le Français de souche, une variable ethnique parmi d’autres ? »
« L’Homme est bâti avec du passé, charpenté de vieilles poutres qui craquent. Comme le corail, la partie vivante que l’œil contemple est portée par toutes les générations précédentes depuis la souche originelle. »
« Après avoir bu chaque jour à la coupe sans même une pensée pour les millénaires dont elle est le fruit, auras-tu mérité l’héritage dont tu ignores les donateurs ? Après t’être étendu maintes fois sur un tapis de siècles, auras-tu mérité la demeure dont tu méprises les bâtisseurs ? »
« Il semble illusoire de traiter un identitaire de passéiste, tant celui-ci est en fait sans cesse tourné vers le futur, tirant la sonnette d’alarme sur d’éventuelles menaces à venir. Il utilise et protège le passé simplement pour ce qu’il est : un socle fondamental, fondateur et intrinsèque à un peuple, une culture, une civilisation. Plus que pour quiconque ce passé est une énergie acquise lui permettant d’aller de l’avant. »
« Le progrès ne doit jamais se défaire de son passé, car cet hier féconde ce jour pour faire naître demain. »
« L’identité des uns s’arrête où commence celle des autres. »
« Les médias font volontairement passer les méfaits de quelques groupes sous silence en les faisant passer pour des dérives dues à tous les Français avec l’aide miraculeuse de formules simplificatrices telles que « les Français sont de plus en plus violents/intolérants », formules qui laissent à penser que chaque Français peut se voir concerné par ces dérives, et pas, éventuellement, un nouveau groupe de population qui les importerait. »
« Les peuples d’immigrés, selon leurs propres mots, pensent trouver en France ou en Europe la mythique corne d’abondance et obtenir tout de suite le niveau de vie d’un français moyen, alors que ce confort relatif, acquis par le français moyen, est avant tout le fruit de générations de transmissions, de vies entières de travail léguées aux descendants au fil des générations, plutôt qu’issu d’averses régulières de richesses qui tomberaient des nuées. Il n’y a pas qu’à se baisser pour ramasser l’or, comme le serinent les passeurs, ces vendeurs d’Hommes, esclavagistes modernes, qui ne se soucient guère que la moitié des immigrants puisse mourir lors de la traversée. Très loin de là. A l’arrivée, la déception est lourde. »
« Les cultures extra-européennes, souvent si éloignées de la culture d’accueil, n’entrent finalement plus qu’en concurrence plutôt qu’en résonance. »
« Aucun absolutisme n’est viable. Une relativité qui s’appliquerait à tout ne pourrait que tendre à détruire tout repère, car le relatif est fondamentalement l’antithèse du fixe, du structural, comme l’est un repère. Les choses relatives sont mouvantes, interchangeables, impalpables ou provisoires. Aucune culture, aucune identité, aucun repère et donc aucun modèle de civilisation ne peut de manière viable se fonder sur un modèle où tout serait relatif. Là où tout se vaudrait, il n’y aurait plus rien à comparer, à peser, et surtout, plus rien à améliorer, grand paradoxe théorique du progressisme. Et de plus, puisque tout se vaut, le pire est aussi légitime que le bien. »
« Jusqu’aux tréfonds intellectuels du pire des gauchistes révolutionnaires et soi-disant contre-identitaire, qui en fait, bobotique, se nourrit du matin au soir de la culture des autres, du folklore des autres, folklore si fascinant qu’il l’accroche à chaque mur de son salon, à chaque phrase de ses soirées, à chacune de ses idées politiques, il s’agit d’identité. Cet homme-là est un pur produit identitaire. Il est même presque exagérément identitaire, tellement il en parle, tellement il «s’ouvre », tellement « tout ça c’est fascinant », tellement il voyage et nage entre les peuples et les cultures, donc entre les identités. »
« Il est facile de vivre la diversité lorsque l’on reste au bord, comme il est plus facile de tremper un pied dans l’eau fraîche en restant sagement au bord de mer plutôt que d’aller se noyer dans les courants. Comme les enfants courir devant les vagues qui avancent, fuir la marée. C’est ce que font finalement les bobos lorsque le quartier « devient un peu moins bien ». On déménage, et on repousse le problème plus loin sous le tapis. »
« Les imprégnations identitaires n’ont rien de violent, elles sont les même depuis la baguette croustillante sous le bras jusqu’à ce qu’inspire Vercingétorix, mais elles sont infiniment puissantes, quoi qu’on en dise, et placent bien des hommes sans racines, ou aux racines mêlées, dans une tourmente identitaire, étirés par plusieurs pôles magnétiques. »
« L’identité n’a rien d’un « concept », d’une invention, comme pourrait l’être un concept politique, artistique ou idéologique, si provisoire, il s’agit là seulement de nature, de ce qui irrigua et guida le cœur des hommes au cours des millénaires, depuis que les peuples et les proto-civilisations existent, depuis le fond des âges. L’art et les cultures en sont les descendants. »
« L’identité est une richesse universelle. Le soleil est à chaque homme mais il éclaire partout différemment. Les particules de vent parcourent le monde entier mais emportent des odeurs qui en chaque endroit sont différentes. L’homme et la nature sont sur toute la surface de la terre mais partout les cœurs y ont grandis différemment. Les millénaires se sont chargés du reste et des îlots d’identité naquirent. »
« Une nation déstructurée, où des communautés très différentes cohabitent tant que possible, est fondamentalement plus individualiste. En effet, chacun a son histoire, et beaucoup en ont une qui ne se rapporte même pas au pays en question. Beaucoup viennent d’un autre foyer lointain et souvent regretté. Et comme chaque voisin est différent, on ne se reconnait plus en personne, hormis dans sa petite communauté. Il s’agit d’un entrelacs de cordes qui viennent de partout s’emmêler en quelque chose qui ne peut plus vibrer d’unisson. »
« Les peuples homogènes et les cultures fortes ont un avantage à l’échelle internationale : un peuple historique et fier de ses racines peut réellement dialoguer et échanger avec les autres cultures fortes telles que la Chine ou le Japon, car celui-ci a encore quelque chose à partager et est sur un pied d’égalité, tandis qu’un vague pays mondialisé fera plus l’effet d’un imbroglio indistinct, d’une soupe de statistiques, et finalement de variables économiques et financières seules. »
« L’Homme est un grégaire sélectif, qui recréé plus ou moins des peuples homogènes à l’échelle de communautés. Il a besoin d’un foyer charnel, rassurant, qu’il comprenne et partage. »
« L’identité est un organe vital et constitutif de chaque Homme, de sa naissance jusqu’à sa transmission, et ainsi voguent les générations. »
« L’identitaire possède une fierté pour ce qu’il est et ce dont il hérite. Non pas une fierté grossière, mais plus une fierté d’appartenance, simple et sincère, comme on est fière de ses enfants et de ses ancêtres, une fierté mêlée de respect et de reconnaissance. »
« L’aspect uni, solidaire et « chrétien-social » des bretons a pu laisser penser au pouvoir actuel (socialiste) qu’elle lui était acquise, alors qu’elle n’est pas spécialement acquise à une orientation politique mais plus à un idéal social, identitaire et historique d’unité qui lui est propre, et qui peut très bien se mettre en opposition avec le pouvoir en place comme elle l’a fait très régulièrement au cours de l’histoire, en particulier durant la révolution. »
« Quel touriste ayant fait mille et mille kilomètres pour voir la France et son identité est-ce que ça intéresse de visiter soudain l’Afrique, de se faire happer par le Maghreb ou de finir à moitié en Chine, en revenant de Versailles, en remontant encore rêveur de Cordes-sur-Ciel, ou avec un reste des lumières du Paris étincelant au fond des yeux ? »
« Entre Européens, lorsque l’on possède les mêmes racines et un tronc du même acabit, il est plus facile de comparer sa ramure aux reflets différents sans choquer, sans faire d’ombre, et même d’inspirer par celle-ci. »
« L’émergence soudaine des idées nationalistes n’est pas un symptôme de maladie mais bien une réaction de type inflammatoire, urticaire et donc défensive, à un autre agent agresseur. »
« Doit-on accueillir toute la misère du monde ? Non, tout d’abord parce que nous ne le pourrions pas même le moins du monde, ensuite parce que pour aider l’autre il s’agit de lui porter de l’aide, et non d’importer ses problèmes, ce sans porter atteinte à ce qu’il est comme font sans cesse les USA et ses suivants. »
« Quel homme sensé n’est-il pas capable de s’intéresser au monde, de s’y ouvrir, sans devoir recevoir littéralement le monde à sa porte, vivre dans un musée vivant, au point d’en oublier qu’il vient lui aussi d’un coin de monde intéressant ? »
« Les idées identitaires et les nations charnelles sont encombrantes vis à vis de la fluidité des marchés planétaires, aussi la mondialisation doit-elle s’atteler à les démanteler pour progresser sur toute la surface de l’univers humain. »
« Les immigrés extra-européens, déracinés et avides d’immédiateté et de consommation, sont en général beaucoup plus ouverts à une consommation mondialisée (américanisée en particulier) et débridée, sans lien avec la culture du pays d’accueil. »
« Un individu change, une masse d’individus non. Elle fait changer l’autre. »
« Un faux humanisme basé uniquement sur la liberté totale, le droit absolu sans devoir, la volonté toute puissante et l’égoïsme individualiste est autodestructeur. C’est un anti-humanisme. Un humanisme ne peut se prévaloir d’un réel égoïsme sans s’autodétruire. C’est travailler à une fausse notion d’égalitarisme absolutiste (un peu comme le féminisme forcené), qui nie encore une fois les différences (tout le monde est pareil). Un véritable égalitarisme est simple à concevoir pourtant, il respecte les différences et s’adapte. On ne donne pas la même niche à un éléphant qu’à son chien sous prétexte d’égalitarisme, où c’est une injustice pour l’un ou pour l’autre. »
« La volonté absolutiste d’égalitarisme, de parité totale et de destruction des différences se bat contre la plus belle complémentarité du monde, celle de l’homme et de la femme. Cette complémentarité est à l’origine du monde. Ajoutons à cela le risque d’une grande tristesse, d’une grande morosité, dans un monde où toute particularité serait abolie. »
« Tandis que des violentes parlent plus fort que toutes pour supprimer les « mademoiselle », pour obtenir une GPA qui les transformera en bétail, pour ne plus se différencier des hommes et les faire pisser assis (pays nordiques…), le débat sur les monstrueux 20% de différence de salaire à niveau professionnel équivalent qui perdure entre la femme et l’homme, étouffé, disparaît par magie. »
« Même si nous revenions au néant culturel, à un égalitarisme théorique absolu, ça et là émergeraient des particularismes différenciateurs, bientôt mis en opposition ou comparés, comme si « du néant » (en fait aidé par de nombreuses conditions initiales et/ou présentes) émergeaient forcément des différences, qui avec le temps s’amplifieraient jusqu’à dessiner des identités différenciées. »
« Je reste le premier à dire qu’il faut protéger l’exception. Pourtant, ne plus voir que des exceptions devient finalement une vision individualiste relativiste et « bisounours », empêchant tout travail sociologique et comportemental. Car celui-ci nécessite forcément de faire quelques généralités et d’observer les Hommes autant à l’échelle de groupements ethniques ou culturels qu’à l’échelle d’individus. »
« Le cliché n’est pas forcément négatif, à l’origine, il est neutre. C’est un petit point de repère, une petite image que l’on se forge d’une personne ou d’une culture, qui donne simplement une idée, traduit une impression générale basée sur des observations ou des ressentis. »
« Notre civilisation aurait un besoin vital de diversité, il y aurait un manque à combler au plus vite, des greffes à apporter d’urgence, des sceaux entiers à déverser çà et là, de n’importe quelle provenance, tant que c’est différent et que l’ancienne civilisation en est recouverte, peinturlurée, pareille à ces vieilles femmes sur-maquillées qui croient ainsi retrouver quelque jeunesse et quelque fraîcheur avant que de ne se perdre. Millénaire après millénaire l’Europe a bâti son arbre puis sa forêt, à partir de cette souche, de cette racine profonde indo-européenne. Sa diversité est infinie, merveilleuse, des collections d’encyclopédies ne la contiendraient pas décemment. Ceux qui veulent, ardemment, « diversifier » l’Europe, ne sont autres que des ignorants mêlés pour certains d’égoïstes multiculturels préférant déraciner des peuples là-bas pour venir raser la forêt ici. »
« Un peuple désuni est moins révolutionnaire car incidemment affaibli dans ses revendications : seule une sous partie du peuple se soulève, une communauté, pour une raison qui la concerne, plutôt que tout un peuple. Il est aussi moins armé pour résister à une mondialisation économique homogénéisante. »
« La véritable diversité, telle que l’on devrait la respecter au sein de chaque nation du monde et de chaque continent, est à l’image d’un orchestre symphonique : tant d’instruments si différents unis pourtant par une symphonie en une harmonie parfaite grâce à de presque identiques racines originelles. »
« La violence est fille aînée de la facilité et préserve même de l’effort d’une quelconque réflexion. Elle est la désœuvrée qui croit combler l’absence de réflexion et d’argument. Elle est l’animale qui réagit face à la peur de ce qu’elle ne comprend pas. Elle est l’égoïste qui fulmine face à l’idée de ne plus jouir sans entrave. Elle est la faible qui ne contrôle pas ses fureurs. Elle est l’ignorante qui ne sait pas s’armer de verbe. La violence est l’ultime recours du désespéré. »
« Le roi est roi toute sa vie durant et de plus transmet tant que possible le pouvoir à sa descendance avec une volonté réelle de continuité. Cette notion engendre forcément un aspect « ancestral » en ça qu’il y a transmission d’une oeuvre en cours, reprise du flambeau et continuité de l’oeuvre historique. Cet aspect de très long terme permet aussi la réalisation de grands projets, porteurs de tout un peuple et mettant en valeur la culture nationale, là où la république s’épuise tous les cinq ou sept ans en projets contradictoires de petite envergure et en avidités personnelles. »
« L’idée que toute chose se périme forcément est issue d’une vision consumériste et progressiste où plus rien n’a de valeur que dans l’éphémère, où chaque chose se vaut et se doit de tomber un jour en désuétude afin d’être remplacée. Rapidement si possible. Au point qu’aujourd’hui la nature elle même se doit d’être dépassée en toute chose. «
« …ceux-là qui visent sans relâche à déconstruire, à renouveler par la table rase, à créer par la grâce des débris et des décombres. Ceux-là qui honnissent les écrins d’une culture préservée, ceux-là qui abêtissent, apportent ignorance ou provocation, ceux-là qui rêvent d’un monde infiniment mouvant et sans repères, ceux-là qui, comme certains artistes contemporains, travaillent à bâtir un monde spéculatif et arrogant… Bref, qui détruisent la culture classique et la tradition sous prétexte de bâtir, par une violence diffuse, un monde nouveau et consommable, certainement aussi nouveau et périssable que chaque chose se doit d’être aujourd’hui. Tous ceux-là sont des imposteurs ou des nihilistes. »
« Les gens qui critiquent les Veilleurs sont parfois aussi de ceux qui s’indignent contre les méfaits de la finance et de la mondialisation. Plongés pourtant au plus profond d’idéologies relativistes, de jouissance, de consommation, où tout doit se valoir, où toute frontière doit tomber, qu’elle soit frontière entre civilisations, entre époques, entre meurs, ou entre nature et progrès, ils en sont et le fruit et la graine. Ces hommes sans réflexion, en croyant défendre l’humain contre l’obscurantisme, le conduisent pourtant vers sa marchandisation. »
« Les humanistes d’aujourd’hui, faux-humanistes, ne se préoccupent en réalité que d’une part infime de l’humanisme : à savoir celui de la recherche du plaisir de l’individu et de la course à une liberté qui ne dépendrait plus de celle des autres. Ne s’occuper que de cette partie infime de l’humain implique fatalement qu’à côté de cela on avilisse l’homme ou la femme, pour son propre plaisir, pour son propre confort. Je pense en premier lieu à la GPA, mais aussi à une surconsommation mondialisée qui détruit autant la planète que les peuples, et atteint donc les Hommes dans leurs âmes et dans leurs corps. »
« Outre la volonté de créer un peuple consommateur sans racines, moins exigeant et moins révolutionnaire, une des raisons pour lesquelles le maintient et la croissance de la démographie est dictatorial, au point de devoir à tout prix faire venir des masses d’immigrés pour contrer une natalité jugée trop faible, est simplement que les principales puissances économiques craignent de ne voir leur masse consommatrice diminuer au fil du temps, et ne désirent pas pour autant envisager des solutions plus coûteuses telles qu’une politique de natalité. Et peu importent les effets sur les peuples et sur la planète. »
« Combien de personnes ayant déclaré, par convention, que le classique « c’est nul », « c’est vieux », ou autre adjectif dépréciant, s’extasient à la sortie d’un quelconque cinéma sur la musique qui « était géniale et prenante ! », sans se rendre compte une minute qu’elle est encore presque inexorablement issue du style classique voir du classique directement, simplement parce qu’on ne sait finalement guère faire plus beau et plus efficace ? »
« Matériel ou immatériel, culturel ou technique, artistique ou folklorique, le patrimoine, reposant ça et là au gré des paysages, vêt la France de son histoire. Ainsi parée, elle se raconte, en parlant de ses pères à ses enfants, transcende le passé en présent et inspire le futur, envoûte l’étranger souhaitant lire la France sur les traits de son visage.
Une histoire qui nous parle de ces Hommes, façonnés par les paysages puis les façonnant en retour, interprètes de cette pièce historique, acteurs fusionnant bientôt en une identité naissante.
Le patrimoine est une illustration. Il est l’illustration de ce que nous sommes, de ce qui constitue notre héritage, il est comme un des chromosomes de notre culture et de notre identité… Il est ce livre d’images grand ouvert qui raconte, à travers quelques fresques et gravures, les talents, les songes et les particularités de nos anciens créateurs, des petites gens aux grands seigneurs, tous sont constitutifs d’un même dessin et d’un semblable destin. »
« Ce que l’on constate souvent lors du Ramadan c’est que l’acte et le vécu sont fortement démonstratifs, au contraire absolu du carême. La raison est que le Ramadan sert de flicage vis à vis des « bons » ou des « mauvais » musulmans. »
« Le christianisme est arrivé lentement grâce à la transmission de la parole, d’une révélation, d’une simple Bonne nouvelle. L’islam qui s’en vient, lui, arrive avec les hommes. Le message arrive avec son armée de porteurs de vérités. »
« Une Europe qui adopte le christianisme comme quelque chose de compatible qu’il ne reste plus qu’à ajuster et qui ne prend pas plus de place qu’un simple message à l’aspect universel. Elle l’adopte et l’adapte. Certains iront peut-être jusqu’à dire que l’Europe, plus que de se transformer, se transcende à son contact. Elle devient même son bastion, sa forteresse et sa protectrice durant des siècles. Et bientôt l’église chrétienne d’Europe inspire et expire une identité purement européenne, qui rayonnera au-delà du flamboyant des vitraux des cathédrales. »
« Le christianisme, sans perdre trop de sa substance, s’est adapté à chaque identité européenne. Ou plutôt chaque identité européenne a adapté le message chrétien selon ses particularismes. […] De même, tous les écrins artistiques de l’Europe accueillent le christianisme avec leur identité. »
« Comme un paysage épouse un peuple en le façonnant puis en étant façonné en retour, le christianisme s’est d’abord adapté à l’identité de l’Europe puis s’est paré de ses atours. »
« Si bien-sûr il y eut des étincelles, l’âme de l’Europe et le christianisme s’épousèrent pourtant comme un homme prend un jour une femme pour épouse. Ils se transfigurèrent mais ne se changèrent pas au-delà du fait qu’ils grandirent ensemble, tout comme l’homme gagne en maturité au contact de sa moitié sans renoncer à ce qu’il est. L’Europe et le christianisme étaient faits pour s’entendre. Ensemble ils bâtirent le foyer charnel ethnoculturel que l’on sait. L’islam arrive comme une concurrente maligne, profitant de ce que l’européen délaisse aujourd’hui sa compagne spirituelle. »
« Partout où l’islam s’est installé c’est avec les hommes qui l’ont apporté, par la force du nombre (et souvent des armes). L’islam, différent jusqu’à la pointe des racines et incluant un système social et politique propre, arrive dépourvu de toute compatibilité (et même en opposition) avec la société, la culture et la tradition européenne (païenne comme chrétienne). Il ne se convertit pas, ne se métisse pas, ne s’adapte pas : soit il force l’autre à abandonner ce qui le constitue pour embrasser l’islam soit, au mieux, il prend une partie du domaine spatio-temporel et culturel qu’il revendique. »
« Il est aussi probablement dangereux de rejeter d’un geste toute une frange de notre identité (l’identité chrétienne, NDLR). Le vide spirituel ainsi laissé offre un boulevard aux autres identités religieuses, surtout si celles-ci sont un tant soit peu conquérantes. »
« Rappeler régulièrement les heures sombres de la Shoah, d’accord, mais pourquoi toujours oublier – malencontreusement – le terrifiant génocide perpétré par les communistes en Russie, en Ukraine, et dans quelques autres pays, incluant camps de concentration, meurtres et famines de masse entre autres méthodes ? Pourquoi pas un petit Soljenitsyne en parallèle avec le Primo Levi obligatoire du collège ..? C’est un peu trop demander. La bien-pensance se contentera de parler des goulags modernes afin de discréditer la Russie actuelle de Poutine… »
« L’identité européenne ne se base pas uniquement sur les régions comme le voudrait Bruxelles mais bien évidemment sur une arborescence régions-pays-continent, ou encore région-nation-civilisation. »
« La bien-pensance est devenue un vulgaire passe-droit pour exister intellectuellement et être reconnu comme intelligent et intéressant, au point que c’en est devenu vital dans beaucoup d’évolution de carrières. L’inverse vous discréditera.
Voilà qui explique aussi en partie ce sentiment de supériorité si palpable chez le bobo moyen, transcendé qu’il est par son illumination perpétuelle et son devoir de porter les saintes lumières de la vérité gauchiste… Lui qui pourtant, en se complaisant dans cette absence de confrontation aux sujets qui fâchent, évolue ainsi qu’un stupide cheval de trait cerné par ses œillères. Par très intelligent comme tableau… »
A.C.M