Mais de préférence sans trop de diversité. Trouvez un bobo standard, et il vous vantera les mérites et beautés de la diversité, comme si celle-ci améliorait ses journées et son quotidien de citadin. Le fait est que, loin d’être tous mangés d’idéologies, certains sont tout simplement sincères. Pour ceux-là, avoir par exemple mangé pakistanais la veille, commander des sushis tous les weekends ou se dépanner au bureau le midi avec un kebab sont autant de choses qui nourrissent la variété de leurs nouvelles possibilités de consommation.
Mais il est facile pour chacun de nous de manger pakis, albanais, chinois, marocain, etc., avec plaisir quand, dans sa rue, il n’y a qu’un exemplaire dudit type de restaurant et que celui-ci a incidemment recherché la qualité, l’adaptation aux intérêts occidentaux et l’ouverture à l’échange pour pouvoir exister. C’est tout de suite meilleur lorsque le restaurant, isolé, ne fait pas partie d’une grande communauté devenant autosuffisante (se moquant de la qualité et de l’intégration), ni ne fait partie d’un grand ensemble culturellement envahissant. Le bobo d’un beau quartier ou le bien pensant d’une Bretagne préservée n’est pas toujours un monstre d’idéologie. Il est parfois simplement inconscient, voir aveugle, et du haut de son apparente ouverture d’esprit il ne voit pourtant pas combien les choses peuvent être différentes autour de soi et ne s’attarde donc pas une seconde à faire quelques projections, visions qui relèveraient d’une « paranoïa fasciste et intolérante ». Il est plus facile de vivre divers lorsqu’on est en sécurité avec juste quelques fenêtres ouvertes sur le monde. Il est facile d’accrocher la culture du monde sur ses murs lorsque l’on n’est pas encore dépité par le souk de sa rue. Il est facile de crier à la discrimination et à l’injustice lorsque l’on ne vit pas dans un creuset de violence ou d’intégrisme. Il est facile d’apprécier les effluves du resto vietnamien du bas de la rue lorsque l’on ne vit pas entouré d’appartements qui brassent du matin au soir à baignoires pleines et à pleines odeurs les préparations des trois cents restos asiatiques du coin. Il est facile de trouver fascinant son voisin tunisien nous raconter le bled lorsque le quartier entier ne s’est pas encore tellement éloigné de la culture française qu’il nous la recrache chaque jour en plein visage avec agressivité. Il est facile d’appeler à la tolérance lorsque l’on n’est pas dans un quartier ou l’on sait sa femme insultée tous les trente mètres. Il est facile de défendre l’intérêt d’avoir un kebab pour changer du macdo quand la rue n’empeste pas encore d’alignements quasi-militaires de broquettes hallal à l’hygiène douteuse. Il est facile de vivre divers lorsque l’on reste au bord, comme il est plus facile de tremper un pied dans l’eau fraîche en restant sagement au bord de mer plutôt que d’aller se noyer dans les courants. Comme les enfants courir devant les vagues qui avancent, fuir la marée. C’est ce que font finalement les bobos lorsque le quartier « devient un peu moins bien ». On déménage, et on repousse le problème plus loin sous le tapis.
Récemment j’ai pu lire au sujet de la Bretagne : « La Bretagne résiste au Front National. » ou encore « C’est la région où il y a le moins d’immigration. C’est aussi la région où le Front National est le moins présent, ceci s’explique car il s’agit d’une région historique de voyageurs et dont les habitants sont plus ouverts au monde extérieur. C’est certainement pourquoi il y a fait si bon vivre. » Remarquez comme ces paroles paraissent niaises, enfantines, innocentes… S’il fait encore si bon vivre en Bretagne, ce n’est pas parce que les gens sont loin des idées de l’extrême droite. C’est simplement parce que l’immigration y est la plus faible (et à majorité constitué d’européens). C’est comme ça que l’on a encore par exemple de merveilleux marchés typiquement français où il fait si bon flâner (marché des Lices de Rennes, au hasard), que tous les repères des français y sont encore présents et majoritaires, que la confiance des rues permet de laisser traîner un vélo, que les gens se disent pardon lorsqu’ils se frôlent, que le respect de la femme y est intègre et la galanterie comme à l’origine… Passons sur une liste d’exemples qui serait trop longue. Il y fait bon vivre, c’est tout. Depuis quelques années cependant, l’Etat ouvre les vannes de l’immigration massive, semble-t-il pour décompenser un peu, vers les grandes et moyennes villes jusqu’en Bretagne. L’effet immédiat ? Une détérioration, encore balbutiante mais déjà palpable (j’y suis né et j’y vis encore un peu, je sais de quoi je parle), de l’ambiance en général, dans un premier temps dans les grands centres villes ou les banlieues de grandes villes. L’effet parallèle à celui-ci ? Une montée en flèche du front national. Il n’y a qu’à voir les chiffres rien qu’en Ille-et-Vilaine. Nul besoin d’aller chercher quelques raisons complexes. Le Front National n’est pas un symptôme de maladie, il est une réaction type inflammatoire, urticaire, à un autre agent agresseur. La preuve est simple, les cartes de France de densité de l’immigration se superposent à merveille avec les cartes des incivilités et de la criminalité, et, magie, à merveille avec les cartes des densités de sympathisants Front National. Incroyable, non ?
A.C.M
La preuve est simple, les cartes de France de densité de l’immigration se superposent à merveille avec les cartes des incivilités et de la criminalité, et, magie, à merveille avec les cartes des densités de sympathisants Front National. Incroyable, non ?
J’habite Avignon et je confirme à 101% cet état de fait
Merci, quelle tristesse de savoir Avignon changer en ce sens, comme c’est le cas pour d’autres si belles cités…
Il faut des preuves pour ça,
Ils nous disent toujours que le vote fn vient des villages de « beaufs consanguins racistes et alcooliques, lobotomisés par l’insécurité sur tf1 » et où il n’y a pas d’immigration.