La science nous fait un peu un clin d’œil lorsqu’elle nous parle de biodiversité et d’espèces invasives. Deux clics suffisent pour trouver des monceaux d’articles qui traitent aujourd’hui du problème d’espèces dites invasives, importées à cause des mouvements humains, volontairement ou non, et qui, prenant leurs aises, dépourvues qu’elles sont d’un prédateur à la hauteur, envahissent petit à petit l’espace, consomment les ressources, modifient l’environnement et font ainsi disparaître de très nombreuses espèces indigènes, sapant de ce fait la biodiversité. Ce phénomène est connu et très bien décrit aujourd’hui en biologie animale. Il est tentant d’effectuer un parallèle avec nos sociétés modernes… Et pourquoi pas après tout ? Si l’on remplace, par exemple, « espèce » par « culture », dans le sens de culture et/ou d’ethnie différente, que l’on considère que ce qui fait office de « prédateur concurrent » est ici la solidité de la culture dominante mise face à une nouvelle culture agressive opposée, et que la « biodiversité » représente la culture dominante et ses diverses composantes indigènes (régionales,…), alors on peu aisément imaginer qu’un phénomène assez similaire se déroule.
Si, par hasard, on remplace « culture agressive opposée » par une « culture musulmane identitaire, forte et expansionniste » (par exemple), et « culture dominante indigène » par « culture indigène volontairement affaiblie », alors on peut imaginer que la « biodiversité » (de la culture indigène dominante affaiblie) est en danger. Ainsi avons-nous des acteurs similaires dans le concept et un phénomène équivalent dans les faits.
Comparaison faite juste pour rire… Mais qui néanmoins m’interpelle chaque fois que j’en entends parler, en tant que scientifique.
A.C.M