La Science et la Race

ADNRéflexion ethnique : la Science et la Race

Le concept fondamental d’antiracisme, apparu au cours du XXème siècle (juste après la seconde guerre mondiale fort logiquement) se base sur l’idée péremptoire et pourtant fausse que la science et notamment la génétique seraient à présent en mesure d’affirmer qu’il n’existe pas de « races » au sein de l’espèce humaines. Partant de cela, ces mêmes antiracistes, conscients malgré tout de différences visibles et héréditaires entre les différentes aires géographiques du globe parleront d’origines ethniques, remplaçant la « race » par un groupement de caractéristiques issues du milieu originel mêlant parfois particularités physiologiques et culturelles. Que veut ce terme, pourtant, si ce n’est simplement remplacer le terme de « race », inadapté étymologiquement (puisqu’on ne parle aujourd’hui de races que pour les variantes créées artificiellement d’animaux domestiques) et historiquement, tout en laissant sous entendre l’évidence qu’il y a des différences entre les aires géographiques d’origine et qu’il est donc nécessaire d’avoir un terme pour respecter ces mêmes différences ? « Ethnie » veut donc sans doute parler de différences qui seraient autres que celles dont voulait parler la race, et dont la science aurait prouvé à la face du monde la non-existence. Et pourtant, c’est faux. Plus la science avance (la génétique en particulier) et plus le génome humain et sa diversité sont décodés. Ce qui est découvert et continue d’être découvert c’est simplement qu’il y a bien des différences précises et déterministes entre régions du monde, et qu’il est même par ce biais possible de déterminer avec une grande précision la région locale d’origine d’une personne ou de ses ancêtres (La Recherche, 2004).

Les mêmes gènes pour toute l’espèce humaine… ou presque

Les races vues autrefois

Les races vues autrefois

La science a prouvé une évidence : nous sommes de la même espèce (possibilité de se reproduire entre membres) et possédons donc tous la même collection de gènes… Enfin à peu près : il fut prouvé récemment (Science 2010) qu’en fait une rapide rencontre au moyen-orient a eu lieu il y a environ 80.000 ans entre l’homo-sapiens arrivant en Europe et Neandertal, considéré pourtant comme appartenant à une autre espèce, ce qui aurait eu pour effet d’apporter 1 à 4% de gènes différents au patrimoine de l’homme qui colonisera l’Europe et l’Asie (1 à 4%, c’est peu, et c’est énorme à la fois, lorsqu’on sait que la quasi-totalité de nos gènes sont identiques au chimpanzé par exemple). Le résultat, c’est que la base génétique des européens et des asiatiques est différente de celle des Africains, qui ne se sont jamais mêlés avec Neandertal.

Des différences sensibles aussi au niveau des allèles

Outre cette différence originelle (antérieure aux cultures et aux civilisations), entre origines ethniques des différences spécifiques entre les versions des gènes (allèles) existent aussi en nombre. Or, on sait combien en génétique une seule version différente d’un gène peut elle aussi tout changer sur un point de détail (un Berger Allemand et un Yorkshire sont de la même espèce, seules « quelques » allèles diffèrent). Certaines évolutions furent ainsi de véritables bonds évolutifs au fil de la préhistoire, tandis que d’autres pouvaient être mortifères, etc. Ces différences de versions des gènes permettent aussi d’établir une origine géographique locale très précise des ancêtres d’une personne, simplement parce que certains des différents « panels » génétiques sont réservés très précisément à certains groupes ethniques. « […]85% de toute la diversité génétique humaine est présente au sein même de chaque groupe local (c’est-à-dire des Suédois, ou des Kikouyous, ou des Japonais, etc.). Il y a 8% de variation supplémentaire entre les groupes locaux d’une même race (c’est-à-dire, par exemple, entre Suédois, Italiens et Grecs, ou entre Kikouyous, Zoulous et Hutus). Les derniers 7% séparent les grandes races classiques (comme les Africains subsahariens, les Asiatiques de l’Est, les Aborigènes australiens et les Européens) » (La Recherche, 2004). 7%, 8%, 15%, c’est peu pour le néophyte, mais il s’agit en fait d’un grand nombre de gènes et d’un gouffre pour le généticien. C’est bien assez pour déterminer une origine géographique avec une certitude supérieure à 95% et une précision parfois locale (La Recherche, 2004). C’est assez aussi pour que des médicaments dédiés à une origine ethnique en particulier voient le jour, comme ce fut le cas pour un vaso-dilatateur efficace seulement pour les personnes d’origine africaine (le BiDil, mis sur le marché en Juin 2005 aux USA). C’est assez aussi pour que pratiquement aucune étude biologique ou médicale ne se fasse sans prendre en compte l’aspect ethnique du panel de recherche : un groupe précis doit généralement être choisi, ou évité, ce qui s’entend chaque jour dans les laboratoires(*) et découle juste d’une logique pure. L’antiracisme ne risquerait-il pas à terme de devenir dangereux, en dehors des risques pour la sphère de la liberté d’expression, à vouloir sans cesse gommer « scientifiquement » les différences, au point d’en oublier les réalités, même médicales ?

Idées reçues sur l’apparence de l’ancêtre commun d’Afrique et sur les migrations primordiales

Aux origines, nous sommes à priori issus d’un ancêtre commun d’Afrique. A cette notion, l’homme de la rue imagine immédiatement un africain tel qu’il est actuellement, alors qu’il s’agirait plutôt d’un homme préhistorique étant donné l’époque à laquelle les faits remontent, ce qui a sans doute peu à voir. L’homme a ensuite progressé géographiquement à travers le monde et s’est dispatché aux quatre coins des continents voisins, se différenciant même au passage du moyen-orient il y a 80.000 lors d’une rencontre avec Neandertal (voir plus haut). De même à cette idée l’homme de la rue imagine un peuple massif et nombreux, aux groupes interconnectés, comme une couche unie recouvrant petit à petit une surface, ce qui serait en faveur d’une idée d’homogénéité et de promiscuité constante originelle. Ça n’est pourtant pas le cas : le nombre d’hommes étant à l’époque extrêmement faible il s’agissait en fait de petits groupes, dont certains se sont établis ça et là, formant des peuplades qui au fil des dizaines de milliers d’années ont évolué isolément et spécifiquement, au gré d’un environnement très impactant et des hasards évolutifs, avec des connexions mineures entre les groupes. Ainsi sont nées et ont perduré les différences. Ainsi peut être l’origine de la civilisation indo-européenne il y a plusieurs dizaines de milliers d’années.

Non, la science n’est pas contre les différences ethniques

L’antiracisme ferait bien aujourd’hui de hurler moins fort sur les toits que la science s’accorde jour après jour avec ses différentes thèses idéologiques, car jour après jour la génétique propose le contraire et affirme des idées souvent opposées qui sans cesse se précisent. Ainsi avec l’amélioration des techniques et la multiplication des découvertes récentes, les chercheurs sont en mesure d’être de plus en plus précis en termes ethniques, physiologiques et géographiques, et prévoient de l’être toujours plus à l’avenir. Ils n’hésitent plus à déclarer que l’on peut parler de « races humaines », en prenant soin bien sûr de relever le fait que le terme a fort mal vieilli.

Au regard de l’histoire et des hommes, ces notions sont dangereuses et ces réflexions périlleuses, en mesure de nourrir des dérives. Nous avons aujourd’hui pourtant en face de ce risque une idéologie antiraciste qui devient elle aussi dangereuse à différents points de vue par son idéologie absolutiste prêchée soi-disant selon la sainte écriture scientifique, alors que la science justement dit l’inverse. L’intérêt de la présente réflexion est seulement de tenter de rejoindre l’objectivité et la réalité. Oui, les différences existent, au point que de récentes recherches parlent à nouveau de races. Mais plutôt que d’effroi cette nouvelle nous parle d’hommes, tels qu’ils sont, puisqu’elle décrit des faits et des réalités, et l’on ne peut ni défendre péremptoirement l’idée qu’il n’y a pas de différences « raciales » ni ne se contenter éventuellement que des différences « positives ». Les différences sont de toutes sortes. Certaines sont positives, et certaines peuvent être négatives. Peut être que pour des raisons de dangerosité sociale et de dérives suprématistes il faudra rester discret et scientifique à propos de la précision de certaines de ces différences, surtout lorsqu’elles ne sont pas expressément utiles en dehors d’un domaine (comme elles peuvent l’être en médecine). Je n’en sais rien. Quoi qu’il en soit il en va là de vérités naturelles et évidentes dans leur plus simple appareil, et jamais je n’arrêterais d’asséner les vérités. Surtout si dogme il y a.

Note : Définition. « Métissage : croisement de races, de variétés. » A bon entendeur…

(*) J’entends beaucoup de choses des laboratoires. Mon épouse travaille dans la recherche en biologie et c’est une source sûre, je vous remercie.

A.C.M

Document d’étude : les différences entre les races, physique, comportement, évolution, etc. (JP Rushton, University of Western Ontario)

Lien : Une revue médicale brise un tabou entre QI et race
Lien : Sexe et races : deux réalités (Le Monde)
Lien : « Un Européen ne peut donner (de moelle osseuse) à un Africain, et un Africain à un Asiatique pour la simple et bonne raison que nous sommes différents » (La Dépêche)
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9 commentaires pour La Science et la Race

  1. autochtone dit :

    La science serait en train de comprendre que le concept de « races » existe bel et bien, mais qu’en plus elles seraient issues de la différence de mélange entre plusieurs espèces avec sapiens… certaines « races » n’ayant pas d’origines de telle espèce, et d’autres si.
    Néandertal pour les caucasiens, Desinova pour les asiatiques etc..

    Enfin, quelque chose de bien violent pour l’inquisition anti-raciste..

    Je me permet de mettre ce lien sur ce sujet interdit

  2. autochtone dit :

    Le sujet en question est évoqué à partir de 25 min 10 sec

  3. Merci pour la vidéo. Il parle entre autres de l’exemple de la résistance au froid ou au chaud, et en effet, c’est un excellent exemple d’autant que ce phénomène n’est plus seulement apparent ou cliché mais a été prouvé fort récemment par d’autres recherches scientifiques ! Tout comme d’ailleurs, les différences de proportions torse/jambes qui impliquent des performances différentes selon les sports. L’athlétisme n’est pas un cliché, mais comme c’est un point positif, on en parle plus facilement. Ce dont je n’ai pas parlé dans l’article (peut être plus tard) et qui pourrait pourtant engendrer une très forte polémique c’est que dans le papier scientifique de Science sur Neandertal, il faut savoir que les gènes impliqués concernent pour certains le développement cognitif, et même sans précision de si c’est un impact positif, négatif ou autre c’est assez pour engendrer une sacrée polémique..!

  4. Marco dit :

    J »ai 53 ans,j »ai subit trois agressions (dans la rue,dont deux fois en bande,cinq ou six individus contre moi) plus un cambriolage (mon voisin les a interceptés)plus le vol de ma moto (vue dans un quartier « sensible »),je précise que j »ai eu affaire à des gens d’origine ethnique différente de la mienne (Afrique du nord) . J’affirme que je n’appartiens pas à cette race et que cette race n’est pas la mienne.Réaction « épidermique » me direz vous mais tellement évidente pour moi !!

  5. Marco dit :

    Petite précision, je suis « souchien » par ma mère et petit-fils d’immigrés italien par mon père…

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