A qui est-ce que ça profite ?
L’échange culturel, évidemment, c’est un principe fondamental de l’identitaire pur. Mais l’envahissement massif, le remplacement culturel, à qui est-ce que ça peut bien profiter ? A QUI ? L’immigration massive d’une culture extra-européenne engendre toujours un communautarisme, c’est humain et logique, et ce même si l’on tente la mixité, même totale (comme à Londres). Alors pourquoi ? Qui voudrait cela, sincèrement ?
Le transport massif de meurs, les quartiers clivés et indépendants des lois et de la culture françaises, les conflits ethniques et les guérillas urbaines, les villes devenues presque étrangères ? A quel français est-ce que ça apporte d’avoir des centaines de rues arabes, maliennes, chinoises ? Des alignements de kébabs, de boucheries hallal, bazars et taxiphones sur des avenues entières ? Toutes ces boutiques ouvertes dimanches et jours fériés, sapant ainsi les traditions Françaises, emplies souvent majoritairement de produits exotiques communautaires ? Des avenues parcourues par des gens qui ne parlent entre eux que leur langue, des quartiers pour certains déjà animés par l’appel du muezzin plusieurs fois par jour ? Des villes emplies d’hommes en pyjama long, portant un regard noir sur la première fille en jupe rencontrée, ou par des centaines de femmes-fantômes autant prosélytes qu’ultra-soumises, au pays des libertés et du romantisme ? Quel touriste ayant fait mille et mille kilomètres pour voir la France et son identité est-ce que ça intéresse de visiter soudain l’Afrique, de se faire happer par le Maghreb ou de finir à moitié en Chine, en revenant de Versailles, en remontant encore rêveur de Cordes-sur-Ciel, ou avec un reste des lumières du Paris étincelant au fond des yeux ? Quel intérêt, franchement ? La terre de France n’est pas un pays multiculturel créé récemment de toutes pièces tel que le sont les États-Unis, c’est une culture source, une racine, le lieu d’origine d’une identité, comme chaque pays ancien en possède une et a en parti irrigué et nourri des créations telles que les USA. Voulons-nous vraiment faire disparaitre les pays sources ? Recréer de vagues États-Unis en Europe, composés de peuples clivés ? Peuples dont les pays sources n’auront d’ailleurs pas à en souffrir, eux. Seulement l’Europe, sacrifiée.
Quel intérêt aujourd’hui, par exemple, d’avoir des équipes de foot ou de quelconque sport, où presque plus aucun joueur n’a de rapport ni charnel ni de cœur avec la ville ou le pays pour lequel il joue, pour lequel il se bat ? A présent chaque joueur est une marchandise, achetée, échangée, rachetée, au gré des clubs (rachetés eux aussi), ces entreprises financières pures, au point qu’il n’y a aujourd’hui plus de rapport entre les équipes et les joueurs réels. On parle de l’équipe de telle ville mais la plupart des joueurs qui la composent ont été achetés ailleurs en France ou plus loin. On parle d’équipe de France mais elle est surreprésentée par des minorités ethniques sans rapport charnel avec la France, disposant même pour la plupart de la double nationalité.
Que vont-elles faire, avec cette double nationalité, le jour où elles se retrouvent à jouer contre leur ville ou leur pays natal ? Je passe sur les autres sports, tels que la boxe, ou n’importe quoi d’autre, où des milliers de joueurs sont formés en France et retournent se battre au pays, pour leur terre d’origine. Et c’est logique ! Puisque plus rien n’est imposé ni imposable aux masses migrantes, que les joueurs comme les gens deviennent des variables économiques, et que par-dessus le marché elles ont souvent la double nationalité, comment ne pourraient-elles pas pour la plupart être charnellement attachées à leurs origines, où elles rentrent régulièrement voir la famille, envoient la moitié de l’argent gagné et continuent même de voter aux élections ? Et le phénomène va logiquement au delà du sport, dans l’armée par exemple. C’est ainsi qu’en 2013 on a pu retrouver des papiers de pôle emploi sur des combattants qui étaient retournés au Mali depuis la France pour lutter contre l’armée française ! Hors exceptions, les masses migrantes extra-européennes n’en ont réellement plus rien à faire du pays d’arrivée, ou pas grand-chose, « pays » transformé en une simple acceptation de papier, formelle et bureaucratique (un hôtel, selon les mots du mondialiste Jacques Attali). Parlez-leur de Charles Martel, des Gaulois, de Louis XV, que sais-je, de Rocamadour, d’Azay-le-Rideau, ou des mineurs de Germinal, du Cyrano d’Edmond Rostand, ou encore des relations piquantes avec les Britanniques à travers les siècles, de la disparition des légendaires Cathares… Sincèrement, combien d’entre eux auraient un mot à dire, l’œil qui pétille, ou vibreraient face aux légendes ? Bien peu. Et c’est humain. Car cela ne touche pas même de loin ni leurs racines ni leurs ancêtres. Ils ont les leurs, et elles sont souvent loin !
Le sport est un symptôme intéressant de l’évolution de la société. Au final, quel intérêt y-a-t-il à ce que plus aucune équipe ne représente quoi que ce soit et ne défende rien avec le cœur ? C’est là l’une des plus intenses expressions de la société actuelle de destruction de repères, d’identités, et de marchandage des hommes et des cultures. Où tout va vite, où les présidents défilent, l’argent suinte, la culture s’éparpille, se gomme pour se remplacer. Vous m’aurez compris, c’est l’identité Française et Européenne qui en l’occurrence sont sapées. Mais bon sang, qui voudrait cela, au fond ? Qui oserait désirer ça ardemment ? Que ça se poursuive et s’amplifie, jusqu’au fond de toutes les couches de la société ?
« L’immigration apporte une richesse à la France et à l’Europe, et elles en ont besoin», voilà un des arguments parmi les plus redondants, et au fond, les plus pervers (même involontairement), car qui ose s’en plaindre, au premier abord ? Pourtant, lorsque l’on y réfléchit, il s’agit tout de même là d’une déclaration légèrement dégradante pour la civilisation et la culture française et européenne, cette idée considérant en partie tout de même que notre civilisation n’a guère de valeur, ou a sinon une valeur insuffisante, au point qu’il faudrait l’enrichir puissamment, tandis que les cultures importées, enrichissantes, n’auraient rien à recevoir. Bien sûr, cela semble évident, la civilisation européenne, qui n’est pas multimillénaire, n’est-ce pas, qui n’a pas de racines propres et communes entre ses peuples, n’a pas du tout mis au point l’une des plus fantastiques cultures de ces derniers millénaires, rayonnant partout dans le monde, fascinant les cultures les plus lointaines. Bien sûr, elle est si peu à l’origine de la politique telle que le monde la conçoit aujourd’hui, elle est si peu à l’origine des sciences telles qu’on les connait aujourd’hui, elle est si peu à l’origine de certains arts si raffinés et d’une musique qui voulu confiner au divin, elle est si peu à l’origine de toutes ses langues et ses idées, issues d’une souche indo-européenne, qui portèrent bien des élans littéraires et de prestigieuses philosophies fondatrices, elle est si peu à l’origine d’une quantité d’innovations et d’inventions qui marquèrent nos millénaires depuis l’aube de l’humanité… Et bien si, et vous le savez, et ce, avant même que l’échange avec les cultures « lointaines » , récent à l’échelle historique, n’ait eu lieu, puis ensuite pendant cette ère d’échanges qui aura pu apporter certes un peu plus encore d’innovation, mais certainement pas tant qu’on veut le faire entendre aujourd’hui (voir par exemple l’apport des musulmans au moyen-âge, ici ou dans le très pertinent ouvrage de Jean Sevillia « Historiquement incorrect », que je recommande chaudement)…
Et à part ça, besoin de diversité ? Lorsqu’une Martine Aubry déclare soudain qu’elle « s’emmerde » (littéralement) dans une ville lorsqu’il n’y a pas son quota de maghrébins (35% en l’occurrence à Lille) et où donc « on est tous pareils », ou encore un Mélenchon qui sort soudain « Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blancs aux yeux bleus », on frôle tranquillement l’insulte au peuple de France et plus généralement au peuple blanc européen. Si la France et la diversité historique qu’elle porte en son sein (diverse mais culturellement proche, entendons-nous bien), ayant engendré au cours des millénaires une variété sans cesse plus merveilleuse d’identités, de traditions et de « pays de cœur », est jugée si peu intéressante par Mme Aubry et sa clique idéologique de gauche, il faut peut-être se demander s’il ne s’agit pas là d’une lourde défaillance culturelle quant à son propre pays, ce qui vaudrait déjà le titre d’aberration, mais serait encore un moindre mal si cette défaillance-là n’était doublée d’une volonté apparemment certaine et calculée de désintérêt profond pour la France des Français…
Elle est si peu l’origine d’une des plus puissantes, complexes, raffinées et novatrices cultures de l’histoire de l’humanité, imprégnant le monde entier depuis qu’elle partage au monde, que maintenant, à la retraite sans doute (Bruxelles serait-elle une maison de retraite pour les vieilles nations, finalement… ?), elle a besoin d’être nourrie à la cuillère, telle une enfant, une déficiente, une handicapée, par toutes les cultures bienfaitrices qui voudront bien l’irriguer et l’éduquer. Bien sûr.
Je suis un identitaire et par essence je considère d’une part que chaque culture a un intérêt potentiel et d’autre part que l’échange et la découverte doivent avoir lieu, comme c’était le cas avant que l’on en vienne à parler et d’invasion et de mise à l’écart de la culture française et européenne. C’est pourquoi je ne puis renier l’apport effectif d’une richesse lorsque des personnes d’une culture différente arrivent dans la nôtre. J’ai cependant pu observer plusieurs cas, au fil des années. Qu’on essaye de me contredire si l’on veut, cela représente des centaines de personnes aujourd’hui, toutes différentes, écoutées et étudiées avec grande attention. Tout d’abord, les gens de culture proche s’assimilent bien mieux et partagent ainsi plus facilement leurs petites différences (« lorsque l’on possède les mêmes racines et un tronc du même acabit, il est plus facile de comparer sa ramure aux reflets différents sans choquer, sans faire d’ombre, et même d’inspirer par celle-ci »), tandis que les gens de culture opposée et lointaine se sentent plutôt en conflit sur ce qui les opposent, et partagent plus difficilement. D’autre part, l’individu isolé, ou en faible nombre, s’assimile infiniment mieux qu’une masse de gens, qui elle ne change pas, et finit par ne rester qu’en communauté, clivée, ne partageant plus rien du tout et même rejetant l’autre (hors exceptions). Or, on sait bien qu’aujourd’hui, s’il existe toujours quelques immigrants ponctuels, en particuliers européens, il existe surtout des masses de gens qui viennent avec leur propre culture, grossir des « villages maliens, chinois, musulmans, etc., selon les cas ». Lorsqu’une rue n’est parcourue (par exemple) pratiquement plus que de commerces exotiques d’une ethnie ou d’une culture, c’est que la communauté est à cet endroit devenue autosuffisante grâce à elle-même. Les gens et les boutiques ne font plus d’effort de partages ni d’ouvertures. Il en est ainsi des alignements de restaurants chinois où la nourriture est parfois préparée dans les baignoires des appartements à l’étages, des alignements de kebabs ou il n’y a plus que des hommes musulmans qui y glandent (tandis que les femmes bossent pour le foyer) et regardent les passants (femmes en particulier) en se taisant, d’un air maussade, plombant l’ambiance, comme si nous étions un envahisseur. Lorsqu’il s’agit d’un restaurant isolé, d’une personne ou d’une famille immigrée isolée et volontaire vis-à-vis de l’intégration, on constate que la boutique ou le restaurant fait infiniment plus d’efforts d’adaptation et d’ouverture. Il en est ainsi des adresses encore isolées des villes moyennes ou petites, où la personne a tout intérêt à la fois à être « compatible » avec l’autochtone pour l’intéresser mais aussi à proposer une qualité relationnelle et de produits suffisante lorsqu’il partage avec lui sa culture. Ayant vécu dans des villes de toutes tailles j’ai pu et observer et tester ce phénomène classique à d’infinies reprises. Bref, ce simple exemple, qui pourrait en amener d’autres, pour dire seulement qu’avec la politique actuelle il n’est plus – ou bien peu – d’échanges et d’enrichissements qui se produisent mais surtout des clivages. Pire, le gouvernement, infiniment ressemblant entre les partis classiques puisqu’infiniment dicté par le haut, et ses institutions, ainsi que ses chevaux de bataille culturels, vont jusqu’à effacer la culture française et européenne (sauf pour la punir) au profit des autres, écrasantes parce qu’elles ont du poids et parce qu’on leur fait table rase. Qui parle d’enrichissement ?
Outre l’argument du partage culturel, se doit-on « d’accueillir la misère du monde », pour la sauver ? Cette notion humaniste (qui dévie des textes de « France terre d’asile », qui n’ont plus rien à voir avec ce que l’on en faisait autrefois, et qui ne concernaient à la base que les urgences politiques ou sociales graves et individuelles), est fausse puisqu’il serait logiquement impossible d’en accueillir ne serait-ce que 10% sans sombrer nous même dans la misère, perdre ce que nous sommes et faire perdre une partie de ce qu’auraient été les peuples. Pour aider l’autre il s’agit de lui porter de l’aide, et pas d’importer ses problèmes, et ce sans porter atteinte à ce qu’il est comme font sans cesse les USA et ses suivants. Mais ceci dépasse de loin le potentiel humaniste de la plupart des hommes (et tout autant celui des pays receveurs d’aide qui les détournent, comme les dictateurs africains et leurs milliards qui s’évanouissent).
A qui est-ce que ça profite, un monde qui se déplace de manière reptilienne vers une forme avérée de dictature idéologique ? Peu de gens savent où sont rendus les desseins des dirigeants. Il suffit pourtant de se contenter de quelques exemples très parlants et très récents, sachant qu’il y en a de nombreux autres en réserve. Qui par exemple a déjà prêté attention à la loi Taubira ? Bien peu de monde. Je résume l’affaire. La loi de madame Taubira instigue tout bonnement aux enseignants de ne parler que de l’esclavage perpétré par les européens contre d’autres peuples et de bien se garder de parler de l’esclavage perpétré par les arabo-musulmans et autres africains, afin, fut-il dit, de ne pas gêner l’intégration des minorités (esclavage qui au passage fut encore pire que le nôtre, a concerné aussi des millions de blancs déportés et concerne encore aujourd’hui des millions d’esclaves en Afrique). Nier une partie même sombre de l’histoire, c’est la même chose que la négation du génocide arménien, ou la minimalisation de la shoah, c’est du négationnisme pur, et c’est non seulement interdit par la loi mais fermement réprimandé, habituellement. Si encore cela s’arrêtait à cette déviance idéologique… Mais il y a pire cependant. Une seconde loi fut greffée à la première, afin d’interdire que l’on ne critique la première loi Taubira, apportant toute la dimension théorique à l’aspect dictatorial de la chose. Les choses ne s’arrêtent pas encore là. Lorsqu’un célèbre chroniqueur, Eric Zemmour, décida de s’attaquer au sujet dans sa chronique sur la radio RTL, l’Etat fit tout pour qu’il fût destitué de son poste (il verra ses heures diminuées), et juste après, une pétition critiquant cette décision fut interdite après quelques jours seulement, apportant la preuve que la théorie dictatoriale était passée à la pratique. Cette dame, madame Taubira, est aujourd’hui notre ministre de la justice… Outre cette affaire Taubira, qui se suffit à elle-même, on peut ajouter quelques exemples concernant « l’ambiance » actuelle. On pourrait par exemple parler des dernières législatives de 2012, où la proportionnelle n’est toujours pas en vigueur (contrairement pratiquement à tout le reste du monde), et où incidemment un parti dissident du système représentant presque 20% des Français n’obtient, et à l’arrachée, que 2 sièges à l’assemblée (sur 577), tandis que l’UMPS rafle presque tout, et qu’un parti bien-pensant représentant 2% des français obtient 20 sièges, et que même avec cette injustice flagrante mise au jour, des associations représentant la « diversité » osent s’allier entre elles pour venir revendiquer au moins 10% de représentation à l’assemblée. On pourrait aussi parler de l’ambiance culturelle, ce que les gens savent peu c’est qu’après avoir acheté nombreux et écouté avec plaisir le nouveau disque Bretonne de Nolwenn Leroy, ce même disque fut accusé d’identitarisme, et donc potentiellement de manque d’ouverture, d’aspect rétrograde, de renfermement et autres qualificatifs nauséeux, à la grande tristesse de son auteur, tandis que Tintin est taxé de racisme et de demande d’interdiction de l’album Tintin au Congo, que les schtroumpfs sont étudiés à la loupe parce qu’ils « seraient nazi », Astérix serait à la fois trop identitaire rétrograde avec ses gaulois et dangereusement caricatural sur certains peuples noirs, … et j’en passe. On peut parler aussi de Terra Nova, le « think tank » du PS, qui dit, je cite sans commentaire, en parlant du blog Fdesouche « Paysages de campagne, Jeanne d’Arc et Brigitte Bardot, statue de Vercingétorix, bouteille de vin rouge et vache, le site propose une mythologie de la France qui n’a jamais existé ». Tout ceci est véridique et il est facile de retrouver ces informations, notamment sur Fdesouche ou d’autres sources qui l’auront bien voulu. A qui est-ce que cela profite, un monde où la pensée devient à ce point dictatorial ? Où n’importe quel événement jugé « trop classique » ou « trop français » se doit de doser un peu de diversité afin d’être accepté, ou le fait que chaque année Versailles se doivent d’accueillir d’immenses œuvres contemporaines très dégradantes pour le site (Quel est le rapport pourtant, bon sang ?), où chaque aspect culturel nouveau se doit de contenir un pourcentage de représentations de minorités, sous peine d’être taxé de racisme et de discriminations par une association noire par-ci, musulmane par-là, ou que sais-je ? Ces événements sont peu relayés, tout comme sont peu relayés les noms des fauteurs de troubles d’une manière générale parce qu’à consonance trop stigmatisante, mais ce genre d’événements se déroulent tous les jours en France et en Europe. Les infos circulent néanmoins, il faut seulement connaître les bons coins de pêche.
Quel homme sensé n’est-il pas capable de s’intéresser au monde, de s’y ouvrir, sans devoir recevoir littéralement le monde à sa porte, vivre dans un musée vivant, au point d’en oublier qu’il vient lui aussi d’un coin de monde intéressant ? (Surtout à une époque où le déplacement et l’accès à la culture sont devenus si simples !) Quel homme est-ce que ça intéresse de faire table rase de ce qu’il est et de ce qu’il fut pour voir chaque jour à la place une mosaïque de ce qui existe de toutes façons déjà ailleurs, et qui ne subira pas d’affronts identitaires, contrairement à la France ?
Toutes ces histoires quasi-dictatoriales d’échange massif et d’ouverture obligatoire ne sont rien d’autre qu’une vaste fumisterie intellectuelle et culturelle. L’échange culturel n’a pas besoin d’envahir pour intéresser, il n’a pas besoin de détruire l’existant pour se faire une place, sinon non seulement il n’intéresse pas, finit par déranger puisqu’on ne lui a rien demandé, mais même il peut révulser, et à juste titre, de par son aspect destructeur. Celui à qui ça profite, aujourd’hui, outre la gauche étant donné qu’il s’agit de son électorat (94% des musulmans ont voté F. Hollande en 2012…), c’est à un « grand souverain » moderne totalement contre-humaniste mais revêtu d’un faux humanisme flamboyant, qui semble aujourd’hui prendre toute la place, en tâche de fond, et presque autant à gauche qu’à droite, c’est le fric, l’argent, l’économie. Il est d’ailleurs prouvé et observé que c’est dans un milieu multiculturaliste**, où un mélange de peuples est détaché de la culture dominante et est enfin ouverts aux affres de la surconsommation que l’économie mondialisée (« l’économie McDo » diront certains) fructifie le mieux, tandis qu’une nation unie et identitaire fonctionne d’elle-même par elle-même, est capable d’opposer des résistances et d’utiliser son socle passé, comme le fait si bien l’Inde aujourd’hui. On comprend ainsi que saper les identités soit utile à l’impérialisme américain. Ajoutons à cela que l’employeur type est bien content d’avoir une main d’œuvre massivement moins exigeante et non syndicalisée, contrairement au Français moyen. L’économie reste pourtant un sujet indispensable s’il en est, car « qui méprise les chiffres, méprise la sueur de l’homme » comme le dit si justement Régis Debray. Mais un sujet qui depuis quelques décennies semble régenter tous les idéaux, toutes les pensées, tous les projets et évolutions sociétales, même en tâche de fond, qu’il s’agisse d’Union Européenne, d’américanisme, de multiculturalisme, de métissage, de dissolution des nations historiques, d’effacement des idées patriotiques charnelles (puisqu’encombrantes vis-à-vis de la fluidité des marchés)… Qu’ils se cachent derrière des idéaux d’ouverture absolue, de pseudo humanisme, de culture consommable, d’histoire modulable, au fond, ces volontés néfastes aux peuples et aux identités sont toutes dirigées par une seule et même girouette, incessamment tournée vers l’horizon d’un pognon fluide mondialisé, là où se porte, acide, le regard avide de quelques puissants déshumanisants.
Ces derniers siècles, à travers le monde, trop d’identités sont déjà tombées pour toujours sous les assauts de la violence égoïsto-économique. Les nations d’Europe connaissent actuellement leur crise identitaire.
**Au sujet du morcellement des cultures au sein d’une création multiculturelle, on peut aussi remarquer que l’histoire elle-même en pâtie, par un glissement savant et pernicieux. D’une histoire pour tous, comme il semble évident qu’il soit le cas au sein d’une nation ancienne et unie, on passe à une histoire pour chacun. Il s’agit là d’un exemple parfait quant à la modification actuelle des mentalités, au sein des mondes multiculturels mondialisés et de l’immédiateté, où l’individualisme pur se doit de régner, tout autant donc sur les aspects culturels et historiques. « Chacun son histoire, chacun sa culture, puisque tout le monde vient d’ailleurs ». Cet individualisme culturel est forcément délétère vis-à-vis d’une culture dominante, de souche, en l’occurrence la culture française, et devient donc aussi antipatriotique par essence et en toute logique. Une société clivée n’a bientôt plus rien à partager entre ses membres, qui finissent par s’opposer, encore moins une histoire dont les racines ne peuvent évidemment pas se fondre.
Un individu change, une masse d’individus non. Elle fait changer l’autre.
A.C.M
Criant de vérité.
Vous avez raison, il faut dénoncer ce système qui veut notre fin !
Plutôt piquant l’exemple de Nolwenn Leroy (que j’ai déjà relevé aussi) vu que sa musique « bretonne » est quand même pas mal aseptisée et je me demande ce que ces bien-pensants à la mode pensent de Alan Stivell, de Tri Yann qui ont fait une musique largement plus proche selon moi de la culture celtique….